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Le Centre de Secours - Historique

 Historique des Sapeurs Pompiers de Quimper

 
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Quimper comme toutes les grandes villes de cette époque, a ses fléaux d’épidémies, de famines, d’ouragans mais aussi d’incendies.

Les premières dates à laquelle nous retrouvons trace d’un incendie est le samedi 1er février 1620, où la foudre s’est abattue « comme un démon » sur la cathédrale Saint Corentin.

 En août 1737, suite à l’incendie de la maison Bruneau, la communauté de Quimper décide d’acheter 2 pompes à incendie en cuivre rouge du type fabrication « du Perier » réalisées par un maître chaudronnier de Brest : Monsieur Donnin. 300 seaux seront également achetés et confectionnés par un cordonnier quimpérois Monsieur Gouezou.

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Stockées en 1745 « à la chambre des pompes », en la Chapelle du Guéodet, l’entretien se réalisait quatre fois par ans (graissage épreuve) par un adjudicataire moyennement finance. Malgré son entretien périodique et son manque d’utilité, il faudra attendre dans la nuit du 17 au 18 juin 1762 pour les utiliser sur un incendie conséquent, partit d'une épicerie de la rue Kéréon, actuelle et détruisit le quartier en partie ( Début de rue Kéréon, rue du Guéodet el les maisons et échoppes sur l'actuelle place Saint Corentin). Ce feu dura jusqu'au 1 er juillet.

 
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A la fin du 18ème siècle, la ville de Quimper était relativement bien équipée en défense incendie, mais le personnel peu qualifié manquait à l’appel, la première organisation cohérente vu le jour au début du XIXéme siècle.

 Il faudra attendre 1820 pour qu’un règlement apparaisse, sous la direction du nouveau Maire Monsieur de Légerville et donc de créer officiellement la première Compagnie des gardes pompes de la Ville de Quimper. Suite à ce projet, une commission est créé, composée d’architectes, d’entrepreneurs du bâtiment et des services techniques. La compagnie des Gardes pompes composée de soixante personnes sera divisée en quatre sections : deux sections service des pompes, la troisième composée d’artisans couvreurs, menuisiers, maçons et sapeurs pour réaliser la démolition du bâtiment et réaliser ainsi la part du feu. Enfin la quatrième section comprenant serruriers et menuisiers sera chargées d’entrer dans les maisons pour pourvoir à la sûreté des personnes et la protection des biens.

 1906, une échelle trois plans Gugumus de 16 mètre tirée à bras d’homme sera achetée. Elle restera au service durant de nombreuses années jusqu’à la moitié du XXème siècle.

 
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914-1918 la Première guerre mondiale décimera relativement la Compagnie des Sapeurs-pompiers de Quimper partie sur le front. On compte en 1919 : 25 sapeurs-pompiers sur les 60 d’avant guerre.

 1927, la ville de Quimper s’équipe d’une première auto-pompe Renault 60 m3/heure. En 1929, l’autopompe Renault porta son aide aux sapeurs-pompiers de Concarneau pour un feu dans la ville close. Plus de soixante ménages se retrouvent sans abri, les journaux de l’année félicitent la Compagnie Quimpéroise pour son efficacité et sa rapidité d’intervention (à peine une heure à l’époque entre l’heure d’alerte et l’arrivée sur les lieux).

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1939-1945, C’est la période de la seconde guerre mondiale. Sous l’occupation, la Compagnie comptait quarante hommes ( trois officiers, sept sous-officiers, six caporaux, vingt-quatre sapeurs et sept prisonniers). En 1943, suite aux incessants bombardements sur les villes de Lorient et Brest, le Premier Secours de Quimper partira à de nombreuses reprises ( du 15 janvier au 17 février) en renfort de leurs collègues de Lorient. Pour ces actions d’éclats, son courage et son dévouement lors des bombardements sur Lorient et Brest, la compagnie reçut une citation à l’ordre de la notion et le droit de porter la fourragère à vie lors des cérémonies.

 

compagnie vers 1940.jpg

Dans les « années 50 », réalisant à peine 100 interventions par ans, la Mairie décide de construire en 1955 un atelier municipal afin d’y installer les sapeurs-pompiers et le service technique, au 23 rue de Pont l’Abbé. Parallèlement la première ambulance de type « 403 » sera achetée afin de transférer les malades sur Rennes ou Nantes, de porter secours aux premiers blessés de la route ou aux asphyxiés.

 

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Enfin depuis ses  « années 70 », on se souvient du feu des Halles en 1976 qui dura toute la nuit avec plus de 10 grosses lances, de la tornade de 1987, des différentes pollutions marines avec « l’Amoco ou l’Erika », enfin du feu d’Eurodif en 1999. Aujourd’hui avec 5700 interventions par ans, spécialisé en risque chimique, nautique et en milieux périlleux, le Centre de Secours de Quimper voit un virage arriver d’ici 2011. La décision de construire un nouveau Centre de Secours sur Quimper sud permettra à ces 120 hommes et femmes de poursuivre leurs missions dans de meilleurs conditions et de s’adapter pour une mutabilité des services.


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Date de création : 16/01/2009 @ 14:25
Dernière modification : 21/01/2009 @ 18:36
Catégorie : Le Centre de Secours
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